Tout le monde n'a pas eu la chance de rater ses études : le livre des rebelles intelligents

10/03/2022 · 6 mins de lecture · livre developpementpersonnel rebelleintelligent olivierroland  ·
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Sommaire

Dans cet article, je vous propose une analyse du livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études, d’Olivier Roland, en version roman graphique, que j’ai terminé il y a quelques semaines. J’ai découvert ce livre en échangeant lors d’un coaching sportif avec Rudy Coia. Sa lecture s’inscrit dans la continuité de mon développement personnel.

Introduction

Ce livre est un véritable moyen d’ouvrir les yeux sur soi-même, de prendre conscience de son potentiel et d’avoir des outils pour sortir d’un quotidien subi et être plus heureux. Il est agréable à lire, de part son nombre de pages restreint et la présence de nombreuses illustrations par Vaïnui de Castelbajac. J’aurais tendance à dire que si vous n’aimez pas lire, cette version illustrée du livre est un compromis idéal pour découvrir des aspects essentiels afin d’améliorer votre quotidien sans passer des mois à essayer de terminer un livre et finir par abandonner. En tout cas il y a de grandes chances que, comme moi, vous le finissiez en quelques heures. J’ai aussi bien apprécié la citation de ressources bibliographiques de manière claire et précise tout au long du livre.

Tout le monde n'a pas eu la chance de rater ses études : le livre des rebelles intelligents

Le système éducatif en cause

L’auteur invite dès le début du livre, à travers la notion de “bon scepticisme”, à prendre du recul sur ce qu’on lit et en essayant de le personnaliser pour nos besoins, ce que je vous invite à faire ici dans cet article et sur l’ensemble de mon site Web !
Dans une large première partie, l’auteur remet en question le système éducatif actuel. Il fait part de son expérience personnelle et montre que, sans une multitude voire aucun diplôme, on peut arriver à entreprendre et réussir dans la vie. Je le rejoins entièrement sur ce point, car malgré mes 3 diplômes supérieurs (que j’ai suivi par passion), j’ai toujours défendu la course aux diplômes sans autre but que d’étoffer un CV.
Dans sa crtiique, l’auteur met en avant l’apprentissage par cœur, en opposition avec la créativité, ou encore la courbe de l’oubli, qui montre qu’on apprend mais qu’on ne retient que peu par manque de praticité. Le manque d’éducation financière et linguistique est également mis en relief, dans un monde où justement ces notions peuvent être cruciales au quotidien.
Bien que l’auteur précise que faire des études ne sert pas forcément à rien, j’invite le lecteur à jouer la carte du “bon sceptiscisme” et considérer que certaines formations ou études peuvent être vecteurs de créativité et d’innovation. Un exemple que j’aimerais citer est l’Apprentissage par Problèmes ou par Projet (APP), dans lequel l’étudiant part d’un problème ou d’un projet pour arriver à acquérir les concepts associés. C’est un apprentissage que j’avais mis en pratique avec d’excellents résultats en tant que formateur dans le cadre d’une expérience réalisée vers la fin de mon cursus d’ingénieur avec de jeunes étudiant post-bac.

Révélez votre rebelle intelligent

L’auteur explique qu’après des études établies dans un système inadapté, nombreux se retrouvent plongés dans un monde qu’ils subissent. J’ai alors beaucoup aimé l’image des pantoufles en ciment et celle de la course des rats, qui explique que beaucoup de gens courent en permanence après leur vie, leur temps, et dans la lignée de leurs études, s’acharnent à satisfaire un quotidien éprouvant sans vraiment être heureux. L’auteur invite donc le lecteur à appréhender différentes méthodes de développement personnel afin de hacker son éducation et devenir un “rebelle intelligent”. Voici celles que j’ai trouvé les plus intéressantes.

  • La règle des 80-20 également appelée loi de Pareto, où 20% des efforts amènent 80% des résultats. Vous pouvez vous amuser à essayer de l’appliquer dans bien des domaines, c’est effectivement assez épatant et permet de prendre du recul.
  • La méditation afin de mieux vivre ses émotions, améliorer se concentration et booster sa mémoire. La clé selon moi est d’arriver à l’intégrer dans une routine efficace, sans arriver à la contrainte.
  • Le sport pour supporter l’activité cérébrale et réduire la fatigue et le stress. Je pense que la lecture de certains articles de mon blog serviront de plaidoyer.
  • La pratique d’un instrument de musique pour augmenter le QI.
  • Un bon sommeil pour améliorer la concentration et l’apprentissage.
  • L’utilisation des répétitions espacées pour l’apprentissage, afin de contrer la courbe de l’oubli avec des rappels et ainsi la transformer en courbe d’Ebbinghaus. A titre personnel, j’applique cela en étalant la rédaction d’un article du blog sur plusieurs semaines et avec plusieurs relectures. Par exemple, je n’écris pas l’analyse d’un livre directement après l’avoir terminé, et j’annote mes lectures afin de ne pas perdre les passages clés.
  • L’utilisation de moyens mnémotechniques pour booster sa mémoire (par exemple, construire et raconter une histoire afin de mieux retenir une suite de mots).
  • Pratiquer la diète médiatique (réduire et filtrer la consultation des actualités) pour nourrir son esprit de choses saines.
  • Booster sa volonté et lutter contre le système de récompense par la mise en place d’objectifs, de rituels et d’habitudes.
  • Savoir quand se faire coacher. C’est quelque chose que je conseille régulièrement dans mes articles, de manière à économiser son énergie dans certains domaines tout en y restant efficace.
  • Collecter, trier, prioriser, déléguer, supprimer, classer ou planififer ses tâches.
  • Travailler sur un sujet de manière ininterrompue afin de ne pas s’éparpiller et réduire le temps de traitement d’une tâche.
  • Etre autodidacte par la lecture.
  • Pratiquer l’enseignement. Je ne peux que le conseiller, tant je prend du plaisir et j’apprend en enseignant !

Il est possible de contrer la courbe de l'oubli avec des rappels (source : https://everlaab.com/courbe-debbinghaus/)

Conclusion

Pour conclure, je dirai que ce roman graphique donne des outils pratiques et assez faciles à mettre en œuvre pour réussir. Le lecteur pourrait malgré tout prendre peur devant la quantité de conseils à appliquer et pourrait se décourager. Je l’inciterai alors à appliquer l’art des petits pas issu de la prière d’Antoine de Saint-Exupéry, c’est-à-dire y aller petit à petit. Pour aller plus loin, il peut être intéressant de lire la version initiale du livre, plus longue.

Sources